Le collectif pour l’hôpital ne baisse pas les bras – Radio Mont Blanc (13/11/2017)

Créé en 2013 pour lutter contre la réduction de l’offre de soins, le collectif pour l’hôpital de Moûtiers se réunit ce soir en AG. Ses membres vont tenter de remobiliser élus et habitants pour réclamer la réouverture des urgences.

Les membres du collectif pour l’hôpital de Moûtiers se réunissent ce soir en assemblée générale. Depuis 2013, ils tentent d’empêcher le démantèlement de l’établissement, touché par des fermetures successives de services. Dernières en date : les urgences et la chirurgie traumatique, en 2015.

Une décision qui, deux ans après semble toujours aberrante, puisque l’hôpital est stratégiquement proche des stations de ski.
Bernard Fraissard est le président du collectif.

En plus de dégrader l’offre de soins, la fermeture de ces deux services a entraîné une surcharge de travail pour les secours, comme l’explique Bernard Fraissard.

Le collectif craint qu’à terme, cette dégradation de l’offre de soins ait des conséquences sur la fréquentation touristique de la région.

L’assemblée générale de ce soir va être l’occasion pour le collectif de faire le point sur ses actions, mais également de tenter de remobiliser habitants et élus, au cours d’une réunion qui pourrait bien être celle de la dernière chance, selon Bernard Fraissard.

Pour participer à cette AG, rendez-vous à 20h30 à la salle des fêtes de Moûtiers.

Article original sur le site de Radio Mont Blanc

Assemblée Générale 2017 – Lundi 13 Novembre à 20h30

La traditionnelle Assemblée Générale annuelle du Collectif pour l’Hôpital de Moûtiers aura lieu :

le lundi 13 novembre 2017 à 20h30

à la salle des fêtes de Moûtiers

Voici la lettre d’invitation envoyée à tous les adhérents ainsi qu’aux maires, élus et acteurs de santé (version téléchargeable en PDF) :

[pdf-embedder url= »http://hopital-moutiers.com/wp-content/uploads/2017/11/Lettre-Assemblée-Générale-du-13-Novembre-2017.pdf »]

Comme toutes les années passées, l’accès sera possible à toute la population, adhérente ou non.

Pour les adhérents, ce pourra être l’occasion de renouveler votre adhésion, et pour les non adhérents, la possibilité de rejoindre le Collectif et apporter votre soutien.

N’hésitez pas à communiquer autour de vous, grâce à ce document (version téléchargeable en PDF) :

 

Venez nombreux !

Cherchez ce qu’il manque sur la photo – La Savoie (12/10/2017)

En passant quasi quotidiennement à l’arrière de l’hôpital d’Albertville, les yeux étaient inévitablement attirés par l’imposante structure du nouvel héliport, espérant un jour y voir atterrir un hélicoptère et par la même pouvoir annoncer la bonne nouvelle que l’héliport est enfin fonctionnel.

Rien depuis des mois, pas le moindre hélicoptère n’a été vu sur cette nouvelle structure.
A contrario, de nombreux hélicoptères se posaient toujours sur l’ancien héliport.

Et pourtant, lors de l’inauguration (en mars 2016) des nouveaux bâtiments construits à la va-vite, l’encadrement du C HAM était fier d’annoncer la prochaine construction de cet héliport qui améliorera vraiment le travail des équipes médicales.

Force est de constater que plus de 18 mois plus tard, rien n’est encore opérationnel.

Place à l’article de La Savoie évoquant cela :

Peut-être une explication par la direction du CHAM dans la prochaine édition ?

La Savoie va-t-elle devenir un désert médical ? – Le Dauphiné Libéré (10/10/2017)

Chaque article en plus grand/lisible :

L’agence régionale de santé et la députée Emilie Bonnivard s’opposent sur le bilan :

La ministre de la Santé interpellée à l’Assemblée :

A Albertville, quatre départs non remplacés, en deux ans (cf article publié à ce sujet il y a quelques semaines) :

 

Dans le ventre de l’hôpital – Arte (03/10/2017)

Diffusion ce soir à 20h50 sur la chaîne ARTE du reportage « Dans le ventre de l’hôpital ».

Résumé :

Au bloc opératoire de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, le « burn out » menace à tous les échelons. D’une intervention qui voit fuser les noms d’oiseaux à des réunions de crise où se déversent des doléances concurrentes, le réalisateur Jérôme le Maire a su capter le mal-être général des soignants.

Le réalisateur Jérôme le Maire a passé deux ans au sein de la très réputée unité chirurgicale de l’hôpital Saint-Louis, l’un des grands établissements parisiens. Pendant un an, sans filmer, il s’est familiarisé avec l’ensemble du personnel qui travaille à flux tendu dans les quatorze salles d’opération du bloc, chacune accueillant huit à dix interventions par jour au fil d’une organisation très complexe. Il a ensuite tourné seul, toute une année, au cœur de ce collectif professionnel chevronné, qui tient chaque jour entre ses mains la vie et la mort des patients. D’une intervention qui voit fuser les noms d’oiseaux à des réunions de crise où se déversent des doléances concurrentes, il capte un mal-être général qui, des aides-soignantes aux chirurgiens, « déborde, déborde, déborde », comme le planning que les gestionnaires du service n’ont de cesse de vouloir « optimiser ». Entre deux prises de bec, les protagonistes confient leurs états d’âme ou leurs réflexions et s’accordent à reconnaître, en dépit de leurs différends, une commune origine à la pathologie qui les affecte tous. « Les conditions de travail se sont dégradées mais le travail, lui, ne doit pas se dégrader ». Car même si les patients semblent se réduire à la partie tranchée et recousue de leur anatomie, ces soignants n’oublient jamais la responsabilité extrême qui est la leur. La direction diligente alors un audit sur la qualité de vie au travail, qui se recentre bientôt sur l’analyse des « process » et de leur « efficience »…

Urgence

Cette fascinante tragi-comédie humaine dévoile au profane ce qu’il ne voit jamais d’ordinaire : la souffrance de ceux qui soignent, d’abord, mais aussi la réalité crue d’une salle d’opération, car le réalisateur y est accueilli comme un membre de la famille, devant qui on n’a pas besoin de cacher le linge sale. S’il pointe des causes maintes fois dénoncées par les syndicats – augmentation continue de la charge de travail, gestion technocratique imposée d’en haut, atomisation d’équipes autrefois soudées…–, Jérôme le Maire, en laissant s’exprimer des points de vue contradictoires, met aussi en évidence la complexité du problème. Ce portrait intensément vivant d’un hôpital au bord de la crise de nerfs se veut plus largement la métaphore d’un monde du travail ravagé par la perte de sens et désormais en état d’urgence, selon le livre de Pascal Chabot qui l’a inspiré, « Global burn-out ».

Voir l’émission en replay :

https://www.arte.tv/fr/videos/064508-000-A/dans-le-ventre-de-l-hopital/

L'hôpital, c'est vital