« Non à la fermeture de Daquin, oui à des soins de qualité. » C’est
en substance le message d’une cinquantaine de travailleurs du CHS
(Centre hospitalier spécialisé), rassemblés mardi matin autour du
rond-point en contrebas du centre psychiatrique de Bassens.
Tous
étaient mobilisés, et tractaient auprès des automobilistes, pour
dénoncer la fermeture annoncée du service Daquin, une unité qui regroupe
25 lits pour des patients venant de Tarentaise. « La direction nous a
fait cette annonce début juillet. L’unité était déjà fermée pour l’été
mais elle ne rouvrirait pas », commente M. Royet, éducateur et syndiqué
CGT au CHS. En cause un manque de médecins, ce qui n’assurerait plus la
sécurité des patients et du personnel. Les syndicats y voient, eux, une
énième attaque contre le service public et contre la psychiatrie plus
particulièrement. « On avait déjà perdu 25 lits, il y a trois ans. Et
encore 25 aujourd’hui, poursuit Mathilde Perrier, secrétaire au CHS et
représentante CGT. La psychiatrie a toujours été la dernière roue du
carrosse, mais là c’est plus vrai que jamais. »
Début juillet, la
possibilité d’un renfort médical par les quatre autres services avait
été évoquée par des médecins du CHS. Mais la direction s’interrogeait
sur « la viabilité de cette solution ».
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