Tarentaise Hebdo (25/12/2014) – Il n’a jamais été question de fermer l’hôpital

2014-12-25 - TH 25dec2014 rendu réunion 15dec2014

En raison de l’ambiguïté soulevée par l’article, le collectif a contacté la rédaction du journal :

Monsieur le directeur de publication,

L’article paru dans votre édition La tarentaise Hebdo du 25/12/2014 a choqué notre association.

Cet article est partisan : il aurait pu être écrit par l’ARS (Préfet de la Santé) mis à part une énorme coquille, quand dans l’avant dernier paragraphe l’auteur écrit : « concrètement, à Moûtiers, resteront la chirurgie orthopédique, ……….., les urgences et ……… »

Il ne reflète absolument pas le débat très vif avec la salle, où de nombreuses questions argumentées et pertinentes ont été posées.

Les questions de la salle reposaient sur les thèmes suivants :

  • La notion de SOINS URGENTS annoncés pour Moûtiers est très différente de celle d’URGENCES
  • La CHIRURGIE est indispensable pour qu’un véritable service d’urgences fonctionne : cette question a été qualifiée de nodale par Hervé GAYMARD, présent
  • Les locaux de Moûtiers sont très bien conçus et opérationnels avec 4 blocs opératoires
  • Quel avenir économique pour Moûtiers, « capitale de la Tarentaise » avec un pôle gériatrique à la place des services hospitaliers actifs
  • Quel avenir économique pour « le plus grand domaine skiable du monde » sans son hôpital de proximité
  • Pourquoi casser ce qui marchait bien, et qui gagnait de l’argent : la chirurgie de Moûtiers produit 1 millions d’excédents par an !
  • Les cabinets médicaux de stations ne pourront pas en faire plus, ils traitent déjà 94% des accidents, seulement 6% vont à l’hôpital
  • Le secteur de santé de Moûtiers est le plus peuplé en période de pointe (voir cartes jointes)
  • Les secours et les transports sanitaires vont être désorganisés, et couteront plus cher aux collectivités et à la sécurité sociale
  • ……..etc.

Je me tiens à votre disposition pour apporter les compléments d’information indispensables et vous transmet ci-joint le texte de mon intervention ce soir-là ainsi que le document que nous avons distribué à l’entrée.

Vous savez, puisqu’on vous avait transmis un communiqué, que nous avons largement contribué à l’information pour appeler à cette réunion publique.