Archives de catégorie : Revue de presse

Un pôle gériatrique dans l’ancienne école des Mines – Le Dauphiné (23/09/2018)

Retranscription :

Un pôle gériatrique dans l’ancienne école des mines

L’autre solution envisagée prévoit de démolir l’ancien hôpital (autrefois l’école des mines). « Le site de 1992 garderait sa fonctionnalité hospitalière, a indiqué le maire. A côté, on réaliserait un pôle gériatrique avec un accès direct sur l’hôpital. » Fabrice Pannekoucke y voit plus de fonctionnalité et de cohérence, d’autant que « dans l’ancien hôpital, des parties ne sont pas utilisées ou mal utilisées. » Dans ce scénario, les srvices « sans fonctionnalité hospitalière », à l’image de l’Institut et centre de formation pour les aides-soignants (Ifas), seraient transférés aux Cordeliers.

Pour alimenter sa réflexion, la maire a pris contact avec le président du collectif de défense de l’hôpital, la présidente des Amis des Cordeliers et les retraités CGT. Et tout le monde semblerait apprécier la solution de la construction à la place de l’ancien hôpital.

Jeudi soir, Bernard Gsell, tête de liste de « Moûtiers autrement » ne s’est pas montré opposé à cette piste. Pour lui, le plus important est de définir le porjet médical, c’est-à-dire l’avenir de l’offre hospitalière à Moûtiers. Il a redemandé que le collectif soit associé à la réflexion.

Pour Fabrice Pannekoucke, « les deux sujets peuvent avancer de manières dissociées. Nous avons, en tout cas, la certitude que le projet médical sera prêt d’ici fin 2018.  » Quant au nouvel Ehpad, il ne faut pas espérer le début des travaux d’ici deux ou trois ans, selon le maire.

Les petits hôpitaux ne fermeront pas – Le Dauphiné Libéré (21/08/2018)

Article lisible gratuitement sur le site du Dauphiné Libéré :
https://www.ledauphine.com/france-monde/2018/08/21/il-n-y-aura-aucune-fermeture-d-hopital-de-proximite-selon-buzyn

Retranscription :

Santé – La ministre l’a assuré

Les petits hôpitaux ne fermeront pas

On pensait que les petits hôpitaux étaient en mode survie avant la réforme du système de santé, qui doit être présentée à la mi-septembre par le gouvernement.
Ce n’est finalement pas le cas : la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est voulue rassurante hier quant à leur avenir : « Moi, je me suis engagée sur une chose, il n’y aura aucune fermeture d’un hôpital de proximité. Les hôpitaux de proximité vont rester, les Français en ont besoin, ils ont besoin d’une offre de services au plus près de chez eux », a-t-elle insisté hier matin sur France Info.

Fermeture des urgences : un « mythe »

En mars, la ministre avait pourtant indiqué qu’il était « possible qu’un certain nombre de services de proximité ne soient pas maintenus ». D’après une liste publiée par le ministère, il y a, sur l’ensemble du territoire national  et d’Outre-Mer, 243 établissements de ce type. Les hôpitaux de proximité sont limités aux soins de premiers secours.
Également interrogée sur les urgences, en tension cet été, Agnès Buzyn a estimé qu’il y avait « un mythe autour des fermetures des services d’urgences. Il y a parfois des services d’urgences qui ferment, mais il faut savoir que globalement nous avons 78 services d’urgences qui ont ouvert en plus ces dernières années », a-t-elle souligné.
« Il peut y avoir des zones rurales où effectivement il n’y a plus d’activité, et très peu de services, pas besoin d’un service d’urgences, mais il y a plein de services d’urgences qui ouvrent dans des zones qui sont mieux peuplées », a-t-elle poursuivi.
Interrogée sur RTL sur le « mythe » évoqué par la ministre Buzyn, la présidente de la Coordination nationale infirmière Nathalie Depoire a déploré le « décalage avec ce qu’il se passe réellement dans certains établissements aujourd’hui », alertant sur le besoin rapide de moyens humains et matériels.

Une motion sur le projet de direction commune entre le Cham et l’hôpital de Chambéry – Le Dauphiné Libéré (16/06/2018)

Retranscription :

Lors de la dernière séance du conseil municipal, mardi, une motion sur le Cham (Centre hospitalier Albertville-Moûtiers) a été votée à l’unanimité.
Face à des difficultés organisationnelles et financières, le Cham a récemment approuvé la mise en place d’une direction commune avec le centre hospitalier Métropole Savoie de Chambéry.
Si le maire Fabrice Pannekoucke a approuvé cette décision, nécessaire pour remettre de l’efficience dans les choix de gestion, il a proposé d’exiger des garanties, pour le Cham, et pour le site de Moûtiers particulièrement.

Le texte a été adopté à l’unanimité

Malgré les divergences sur l’historique du dossier, les élus ont adopté à l’unanimité un projet de motion, enrichi des propositions portées par Bernard Gsell, chef de file de Moûtiers autrement.
Au final, le texte rappelle que le projet mis en Å“uvre de restructuration du Cham a été imposé aux élus de Tarentaise mais que désormais, il convient de conforter l’offre hospitalière de proximité en zone de montagne, de favoriser les complémentarités entre établissements pour améliorer le recrutement de médecins, de poursuivre l’amélioration des plateaux techniques pour éviter la fuite des patients ou encore de reconstruire les Ephad hospitaliers.
C’est enfin une concertation globale et complète, sur le bilan et les perspectives de réorganisation, qui devra être menée sur la Tarentaise.