Comme vous le savez, le cas de l’hôpital de Moûtiers n’est pas unique en France (nous reviendrons dans quelques jours sur le sujet en faisant un bilan de l’état actuel, entre autre vis-à -vis de certains articles récents parus dans la presse locale), et pour montrer qu’il est important de ne pas baisser les bras, arrêtons-nous aujourd’hui sur le cas de Saint-Claude dans le Jura.
Saint-Claude est une commune rurale de  plus de 10 000 habitants située au cÅ“ur d’un massif montagneux à proximité des stations de ski des Rousses, Prémanon, Lamoura, Prénovel, …
Un hôpital existe dans cette commune depuis plusieurs décennies.
L’autre hôpital le plus proche dans le département se trouve à Lons-le-Saunier (près de 1h de trajet en voiture).
Dans le département voisin de l’Ain, Oyonnax (40 min environ de trajet routier) dispose aussi d’un hôpital.
L’hôpital de Saint-Claude porte le nom de Louis Jaillon, ancien maire entre 1953 et 1985, qui s’était efforcé de moderniser l’établissement communal devenu inter-communal (source : page Wikipédia de Louis Jaillon).
Cet établissement est aujourd’hui menacé (tout comme celui de Moûtiers l’est aussi).
Le journal « L’Hebdo du Haut-Jura » du 9 mars 2017 a consacré récemment une page entière à une forte mobilisation de la population et des élus il y a quelques jours (nombreuses photos et vidéos sur leur page dédiée).
A la vue de la photo en couverture, on peut facilement estimer environ 800 personnes qui se sont mobilisées.
La photo dans l’article (cf ci-dessous), montre aussi une forte mobilisation avec des écharpes tricolores.
L’éditorialiste ne mâche pas ses mots :
Quelques clés pour comprendre l’article (info extraites de la page Wikipédia de Saint-Claude et de sa liste des maires) :
Le maire actuel (Jean-Louis Millet, affilié DVD) et le maire précédent (Francis Lahaut, affiché PCF) sont côte-à -côte pour défendre l’hôpital de la commune dont ils sont maire alternativement depuis 1995.
Comme quoi, s’il était nécessaire de le rappeler, la santé n’est pas un sujet ni de droite ni de gauche, mais bien un sujet universel.
Et que les phrases habituelles entendues depuis de très nombreuses années, de ci, de là , du style « je ne peux rien faire car c’est décidé au niveau de l’État par le parti opposé en place actuellement » ne font pas avancer les choses.
Selon le fameux adage : « Si l’on veut, on peut ».
Ce qui pourrait être dit différemment « Si l’on ne peut pas, c’est que l’on ne veut pas ».
Les articles individuels (plus lisibles) :